mardi 26 juillet 2005

Virus LIV3

En ce moment, je suis dans une de mes périodes Fanatisme de Livres. Toute une magie. C'est à ça que je reconnais que je suis de bonne humeur. Je lirais tous les livres du monde si je pouvais.
Enfin, pas n'importe quels livres..

Quand j'étais petite, je ne faisais que lire, presque littéralement. Ca a duré jusqu'en 5e, et en 4e, Internet a pris le dessus. Sauf pour quelques livres. C'est à ce moment-là qu'une amie m'a fait découvrir Harry Potter et Marie-Aude Murail, et que je lui ai fait découvrir la trilogie "A la croisée des mondes". Et avec le recul, sur la durée, ces livres-là m'ont fait comprendre à quoi ressemblait le virus LIV3.
"Virus LIV3", c'est un roman de Christian Grenier que j'ai lu en 5e. Il est une sorte d'hommage à "Fahrenheit 451", car il raconte un monde exactement inverse, dans lequel règne la dictature des livres et l'interdiction des images et du virtuel. Et donc, dans ce monde, des résistants au Livre existent et ont créé une Lecture Interactive Virtuelle qui se propage comme un virus entre livres et lecteurs. Ce virus permet de ne pas vraiment lire, mais d'être propagé dans l'histoire dès la lecture des premiers mots, en incarnant un des personnages et en évoluant dans les décors décrits.

Et moi, ben j'ai toujours rêvé qu'une telle façon de lire puisse exister. Parce que j'ai assez vite perdu cette capacité de me noyer dans les livres qui faisait que j'étais surprise d'arriver à la fin d'un livre. Avec les lectures scolaires, j'ai fini par prendre l'habitude de compter les pages restantes.
Pour moi, lire vraiment, je veux dire être plongée dans une histoire, c'est comme vivre un peu plus fort. C'est retrouver l'évasion que je vivais étant petite. Et parfois, il y a des contextes où ce n'est pas du luxe de pouvoir s'évader. Depuis ces dernières semaines, je devrais même allumer des cierges pour Pennac et Rowling.

Parce que, pour en revenir à mes lectures de fin de collège, je dois dire que les Harry Potter sont sûrement les seuls livres à me faire autant vibrer. Depuis que j'ai fini le dernier livre sorti, "The Half-Blood Prince," je n'arrête pas de tanner tout le monde avec. Je ne peux pas considérer ce livre comme tel, c'est plus qu'un roman. Je vis avec les personnages, je respire au rythme de leurs aventures, et je pleure avec eux, à la limite des tremblements quand la situation est critique.
Je ne lis pas. Je suis transportée dans l'histoire, et les lignes disparaissent sous mes yeux. Quand je reviens sur terre, je me rends compte que j'ai un livre entre les mains. Une magie qui transforme tout. Quand j'y repense, j'ai même souvent eu plus d'affinités avec mes amies qui aiment lire que les autres. Peut-être parce que c'est difficile d'expliquer qu'on a pleuré toutes les larmes de son corps à tel ou tel passage.

Ce n'est pas valable uniquement avec les Potter, mais aussi avec le dernier livre des "A la croisée des mondes, "Le Miroir d'Ambre", qui m'a fait pleurer toute la fin du livre, ou avec "Oh, boy !", mon Marie-Aude murail préféré, qui m'a fait aussi bien pleurer de rire que de tristesse. Je suis une fana de la littérature enfantine. Je pourrais passer des heures au rayon Littérature Jeunesse d'une bibliothèque. Je me répète, mais c'est un autre monde, c'est une vraie magie.
Je ne suis pas une nostalgique de mon enfance, mais s'il y a bien quelque chose que j'aime retrouver, c'est la magie des livres qui l'ont enchantée. Comme quand je retourne 3 fois au cinéma pour voir Charlie et la Chocolaterie.

Cette envie de magie, d'évasion à travers les livres ou à travers les films qui recréent cette magie, est peut-être même ce qu'il y a de plus important à comprendre chez moi. Bien plus important que n'importe quel autre trait de caractère.




jeudi 21 juillet 2005

Rideau Rouge

Ceci est mon huitième blog, le précédent ayant parachevé ses obectifs. Et puis, surtout, le précédent devenait un peu trop fréquenté à mon goût, à force d'avoir mis les noms de mes lycées et des profs..
Celui-ci reprend où j'ai arrêté le précédent, je ne pense pas qu'il sera très différent dans la forme. J'ai pris mes petites habitudes sur l'ancien blog, et je compte bien les garder ici.

J'ai changé de plateforme, de design, de titre, de pseudo. Le blog précédent était celui de la métamorphose adolescente, à travers toutes les étapes possibles et imaginables. Je veux que celui-ci soit la preuve que la vie continue, même après 16 et 17 ans.
La vie change-t-elle vraiment à 18 ans ? On verra bien.

Peut-être juste un mémo, pour la route, lu dans un magazine : Rechercher la vie n'importe où..