samedi 6 mai 2006
06/05/2006
00:18
Par Kalleidoscope
Blog
Chut
Les non-dits, les deuils et les pleurs
Le tout nimbé dans du silence
Dans lequel tu t'enfermes à outrance
(Debout Sur Le Zinc, Comme s'il en pleuvait)
Mon téléphone sonne, mais ce n'est jamais le nom attendu qui s'affiche. Je reçois un texto, mais ce n'est pas non plus celui de la personne espérée. Quand c'est mon fixe qui sonne aux heures où il avait l'habitude d'appeler, il me faut quelques instants avant de me rappeler qu'il n'appelle plus sur le fixe. L'interphone hurle, mais ce n'est pas son nom qui répond.
Son ombre passe derrière chaque bruit, chaque sonnerie. Mes journées étaient rythmées par son nom à l'interphone, son nom sur mon téléphone, son nom prononcé par ma mère "Marine, c'est ..."
Et moi dans tout ça, je ne sais plus où j'en suis.
C'est d'une banalité tellement affligeante que je refuse d'en pleurer. Et même, je ferai tout pour que ça reste banal. Je ne veux plus de drames, je ne veux plus de parodies de tragédie, je ne veux plus croire à l'indicible.
Tout sera normal, normé s'il le faut, et tout sera dit. Je dirai son prénom, je le répèterai, je parlerai de lui. A défaut d'exister à mes côtés, c'est l'écho de son nom qui m'accompagnera.
Parce que je sais que c'est bientôt la fin. Ca a souvent été "la fin" entre nous, mais. Mais le contexte était tellement différent : j'étais sûre de ce qu'il ressentait, même s'il ne le disait pas. Là, le silence est de mise.
Le silence quand je m'énerve contre Clara, le silence quand je te parle de Tristan, le silence tout le temps. J'aimerais te secouer, pour que tu me dises que tu tiens à moi, que tu m'aimes, que je suis la seule, la plus belle, la plus drôle, la plus sympa, la plus mieux, la plus tout.. mais le silence.
Et je ne sais plus. Ni pour lui, ni pour moi.
Banalité, quand tu nous tiens. Je ne pleurerai pas.
Ca briserait le silence.
Le tout nimbé dans du silence
Dans lequel tu t'enfermes à outrance
(Debout Sur Le Zinc, Comme s'il en pleuvait)
Mon téléphone sonne, mais ce n'est jamais le nom attendu qui s'affiche. Je reçois un texto, mais ce n'est pas non plus celui de la personne espérée. Quand c'est mon fixe qui sonne aux heures où il avait l'habitude d'appeler, il me faut quelques instants avant de me rappeler qu'il n'appelle plus sur le fixe. L'interphone hurle, mais ce n'est pas son nom qui répond.
Son ombre passe derrière chaque bruit, chaque sonnerie. Mes journées étaient rythmées par son nom à l'interphone, son nom sur mon téléphone, son nom prononcé par ma mère "Marine, c'est ..."
Et moi dans tout ça, je ne sais plus où j'en suis.
C'est d'une banalité tellement affligeante que je refuse d'en pleurer. Et même, je ferai tout pour que ça reste banal. Je ne veux plus de drames, je ne veux plus de parodies de tragédie, je ne veux plus croire à l'indicible.
Tout sera normal, normé s'il le faut, et tout sera dit. Je dirai son prénom, je le répèterai, je parlerai de lui. A défaut d'exister à mes côtés, c'est l'écho de son nom qui m'accompagnera.
Parce que je sais que c'est bientôt la fin. Ca a souvent été "la fin" entre nous, mais. Mais le contexte était tellement différent : j'étais sûre de ce qu'il ressentait, même s'il ne le disait pas. Là, le silence est de mise.
Le silence quand je m'énerve contre Clara, le silence quand je te parle de Tristan, le silence tout le temps. J'aimerais te secouer, pour que tu me dises que tu tiens à moi, que tu m'aimes, que je suis la seule, la plus belle, la plus drôle, la plus sympa, la plus mieux, la plus tout.. mais le silence.
Et je ne sais plus. Ni pour lui, ni pour moi.
Banalité, quand tu nous tiens. Je ne pleurerai pas.
Ca briserait le silence.