samedi 27 janvier 2007
27/01/2007
19:08
Par Kalleidoscope
Blog
Les malheurs de Sophie
Il y a le sérieux hyperbolique de Vanessa, et les malheurs hyperboliques de Marine, parce que j'ai envie de guillaumiser la façon de formuler ma vie (même si le prof de lettres trouverait une formule encore plus alambiquée).
J'hyperbolise ma rancoeur contre F., lycée débile constitué d'élèves débiles, qui ne savent même pas faire correctement semblant de ne pas me voir. Salut Viviane, oui je sais ça t'oblige à me dire bonjour aussi, mais rassure-toi, moi aussi c'était de la pure politesse. Et les autres, même pas bonjour, oh ben non dis ! 'Faudrait voir à pas exagérer ! On a passé un an dans la même classe, on s'est même parlé ! Tu te souviens pas ? Ah si si, j't'assure ! Ne dis pas non, j'insiste ! Comme on se retrouve, dans une conférence sur Proust entre cubes, c'est-t'y pas marrant, tilalilalou ! Et oui, j'ai cubé, et hors-de-F., TRUC DE OUF ! Ah non pardon, pas "truc de ouf", parce que de toute façon, tu reconnaissais ma tête sans vraiment pouvoir dire où tu m'avais déjà vue. Attends, j'te facilite la tâche : la fille au fond de la classe qui dormait toujours en lettres et en philo, tellement ça la saoûlait d'être là.. Ben c'était moi ! Ca te revient ? On est toujours pas potes ? Non ? Okaaaaay.
Et l'autre, là-bas, qui lui a merveilleusement fait semblant de ne pas me voir. Ben désolée d'avoir fait la même chose en sortant, et en rentrant dans la bouche de métro sans même essayer d'établir la communication. Ca, après les textos sans réponse, je crois que j'ai compris le message. J'ai osé repasser de l'autre côté du périph'. On est retournés dans nos mondes respectifs, adieu, et ravi/e de t'avoir connu/e.
F., le seul endroit du monde, avec le métro parisien, où on peut crever sur place sans que personne ne te regarde.
J'hyperbolise ma rancoeur contre F., lycée débile constitué d'élèves débiles, qui ne savent même pas faire correctement semblant de ne pas me voir. Salut Viviane, oui je sais ça t'oblige à me dire bonjour aussi, mais rassure-toi, moi aussi c'était de la pure politesse. Et les autres, même pas bonjour, oh ben non dis ! 'Faudrait voir à pas exagérer ! On a passé un an dans la même classe, on s'est même parlé ! Tu te souviens pas ? Ah si si, j't'assure ! Ne dis pas non, j'insiste ! Comme on se retrouve, dans une conférence sur Proust entre cubes, c'est-t'y pas marrant, tilalilalou ! Et oui, j'ai cubé, et hors-de-F., TRUC DE OUF ! Ah non pardon, pas "truc de ouf", parce que de toute façon, tu reconnaissais ma tête sans vraiment pouvoir dire où tu m'avais déjà vue. Attends, j'te facilite la tâche : la fille au fond de la classe qui dormait toujours en lettres et en philo, tellement ça la saoûlait d'être là.. Ben c'était moi ! Ca te revient ? On est toujours pas potes ? Non ? Okaaaaay.
Et l'autre, là-bas, qui lui a merveilleusement fait semblant de ne pas me voir. Ben désolée d'avoir fait la même chose en sortant, et en rentrant dans la bouche de métro sans même essayer d'établir la communication. Ca, après les textos sans réponse, je crois que j'ai compris le message. J'ai osé repasser de l'autre côté du périph'. On est retournés dans nos mondes respectifs, adieu, et ravi/e de t'avoir connu/e.
F., le seul endroit du monde, avec le métro parisien, où on peut crever sur place sans que personne ne te regarde.