mardi 23 octobre 2007

Des McDo et des pigeons

C'est une histoire de cols roulés, de McDo, de pigeons, de quais de Seine. Une histoire qui se raconte à deux, parce que moi seule ne peux en rendre tout le sens.

En tout cas, cette histoire se finit bien. Si bien que j'ai dû courir en talons pour arriver à l'heure à mon baby-sitting.

Juillet, j'ai dit.




jeudi 18 octobre 2007

Juillet en automne

Il était une fois, au pays des merveilles. Je n'ai jamais pu me résoudre au pessimisme ou au cynisme, la signification même de ces mots m'échappe. Plus souvent qu'à mon tour, je peux jouer la torturée ou la fille paralysée sur place par ses peurs. La réalité, c'est que la glace fond chaque fois, grâce à la chaleur du sang qui circule dans mes veines. C'est une chaleur qui revient à chaque battement de coeur, qui me fait oublier l'état dans lequel j'étais à la seconde précédente. La seule chose dont je suis aussi certaine que mon nom, c'est que si la température peut parfois descendre à -10°, elle peut surtout monter à +50°. Je pourrais parler médiane ou moyenne pour m'expliquer. J'avais ainsi commencé à écrire une phrase bien scientifique et lisse. Seulement, la vérité de ce que je ressens actuellement se trouve à des années-lumière des statistiques. Ici, il faut laisser la place aux mots, aux sentiments, aux couleurs, aux sons. Il y a 2/3 jours, sur une chaîne de clips, j'ai découvert une chanson aux notes pleines de nostalgie. Elle est tombée à pic sur mon coeur. La musique m'a rappelée tant de choses pas ressenties depuis longtemps, l'envie d'appartenir à, l'envie de dérouler le tapis rouge de mes sentiments devant, je crois que cela s'appelle aimer. Je crois.
Aujourd'hui, c'était l'été dans mes veines.







samedi 13 octobre 2007

And the winner is...

...MOI ! Je suis prise à l'Ehe*s ! Ne supportant plus l'attente, j'ai fini par appeler le secrétariat, qui m'a annoncé la bonne nouvelle.

Réunion d'information le 23 octobre. Stay tuned !

...

YOUHOUUUUUU !




mercredi 10 octobre 2007

Blown off

Entre mes mains, je tiens du vent. Comme une poignée de sable s'échappant par tous les interstices, ce que je cherche à saisir se fait difficile à retenir. Je trouve plus facilement le courage de me dire "tant pis" que le courage de m'accrocher.
La seule fois où je me suis accrochée, je me suis usée en efforts vains et contre-productifs. Le courage de recommencer ? Pas ma spécialité. J'ai beau me creuser, je ne suis même pas sûre d'avoir envie de lever le moindre petit doigt. C'est bien trop fatigant de construire une relation.

Je préfère regarder le sable filer entre mes doigts. C'est simple, c'est reposant, c'est lâche. La lâcheté est le concept parfait. Il incarne la peur, la non-action, et tout le contraire de ce qui est nécessaire, si l'on veut être deux.
Je n'ai cependant pas peur de dire que je suis lâche. Quel autre mot pourrais-je utiliser ? Aucun. A part une fois, je n'ai jamais levé le petit doigt pour me montrer et dire ce que je voulais, leur peau, leur esprit, leurs sourires rien que pour moi, leur peau encore. Ce n'est même pas faute d'avoir voulu, parce que je veux. Il n'y a pas de problème pour ça, simplement je veux ma tranquillité par-dessus tout.

Dans la balance ennuis potentiels/bénéfices potentiels, je crains bien que les premiers ne l'emportent. C'est ainsi que je vis, car tout le reste de mon énergie est investi ailleurs, que cela soient les études, la famille ou les amis. Etre "moi" est déjà un job à plein temps, être la "elle" de quelqu'un ne rentre pas dans mes compétences. Et pas question de m'ennuyer à essayer, sauf si on me l'apportait sur un plateau, peut-être.
La fatigue emporte tout, pendant que j'emporterai dans ma tombe une liste des prénoms qui auraient pu devenir... mais qui n'ont jamais su les grands projets que j'avais pour eux et moi.

De la fatigue et du vent comme moteur. Un ambitieux plan de vie.

[ Bande Son ]




dimanche 7 octobre 2007

Il ne restera.. ?



Sauf que ce n'était pas à 14h30, mais plutôt vers 20 heures, parce que la nuit était déjà tombée à la fin du concert.

Des souvenirs me sont remontés, sur fond de "Il ne restera rien", joué par la page web.

Il n'en reste rien, en effet.




vendredi 5 octobre 2007

Sainte-Marine

Je suis en bonne voie pour être béatifiée. Sérieusement. J'attends un appel du Vatican d'un jour à l'autre pour m'annoncer la bonne nouvelle. S'ils ne se manifestent pas, ce sera moi qui me déplacerai pour motiver ma demande. Je ne vois pas d'autres moyens de me faire récompenser que d'avoir mon prénom dans le calendrier. Il remplacera un prénom moche, Anselme, Fulbert, Firmin, ça manque pas dans le calendrier.

Aujourd'hui, comme chaque jour depuis début septembre, je me réjouissais d'aller voir Benjamin Biolay vendredi soir prochain. J'étais même en train de me rappeler que je devais avertir la mère du môme, à qui je donne un cours ce soir-là, que je ne pourrais pas assurer le cours de vendredi prochain, en raison d'une réunion familiale dans les Yvelines, qui commence à 20 heures pile ('faut pas plaisanter avec la ponctualité des réunions familiales, surtout quand elles se déroulent dans une salle de concert).
Peut-être une heure plus tard, je reçois un texto de ma suuuuper amie d'enfance, que je connais depuis le CE1, et qui me parle de son anniversaire depuis des jours. La fête était censée se dérouler le 13 au soir. Ironie du sort, je lui ai inspiré l'idée de faire une petite fête en plus, avec juste ses amis les plus proches. Et devinez quoi ? Elle fait ça vendredi prochain !
En amie comptant sur une future bénédiction, je ne lui ai même pas dit à quoi je renonçais pour venir à son anniversaire. Moi qui vendrais mes parents pour un concert, et plus encore pour un concert de Biolay, je me vendrais moi-même.

Deuxième épisode (une béatification, ça se mérite). Branchée sur les chaînes de clips, comme à mon habitude lorsque je me réveille (14h30 environ), je zappais. Environ une ou deux heures plus tard, car j'aime m'abrutir devant les derniers clips à la mode, je vois une annonce de MTV Idol pour une de leurs émissions dimanche à 14h15. Il s'agit d'une sélection commentée de clips faite par un artiste plus ou moins à la mode, qui s'appelle "MTV Idol version DuSchmoll", en l'occurence "Version Vincent Delerm" (qui n'est PAS DuSchmoll à mes yeux). Forcément, j'avais beau être seule dans l'appartement, ça ne m'a pas empêchée d'hystériser devant la télé. Petits "iiiiiiih" inclus.
Et à votre avis, qu'est-ce-qui a suivi le texto de Sana ? Un appel d'Act-Up pour me demander si j'étais disponible pour une opération de mailing.. dimanche à 13 heures ! J'ai pris environ 2 secondes pour réfléchir, et me suis dit que je serai plus utile là-bas qu'avachie devant ma télé.
Je ne sais pas si le Vatican accepte les partisans de la cause pédé/gouine/trav/bi en tous genres, mais ils ont intérêt à modifier très vite leurs critères de béatification.

Sainte-Marine, je vous dis, Sainte-Marine. Au besoin on remplacera le A de cette inutile qui occupe le 20 juillet à ma place. Elle a fait quoi elle ? Elle s'est fait martyriser, violer, brûler ? Je renonce à un concert de Benjamin Biolay ET à une émission avec Vincent Delerm. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux.

PS : si ma mère n'avait pas déplacé notre visite, demain soir, j'aurais été en train de souhaiter bon anniversaire à mon oncle, dans un trou de l'Oise, au lieu de regarder le match de rugby dans Paris avec des amis, ou n'importe quoi d'autre dans Paris avec des amis, puisque c'est la Nuit Blanche demain soir. Ah oui, précisons : j'avais accepté de mon plein gré d'enterrer mon samedi soir dans l'Oise, parce que "la famille c'est siiii import..blablablaaaaa".