jeudi 13 septembre 2012
13/09/2012
11:33
Par Kalleidoscope
Blog
L'amour parfait II
"L'espoir fait vivre", ai-je écrit quelques articles plus tôt. C'est merveilleux comme les retournements de situation existent quand on les cherche. Chaque heure de chaque jour depuis deux mois me confirme ce que je savais du creux de mes tripes depuis toujours, quoique, par manque de désir, par paresse ou par lâcheté — donnez-lui le nom que vous voudrez — je refusais de le croire et, donc, de le faire advenir ; que je vivrais un jour une belle histoire qui me rend heureuse.
Sebastian apprécie mes coups de tête comme des coups de génie, accepte à la fois mon indépendance et ma recherche d'affection, et me fait rire à peu près sur commande. Bien sûr, ce n'était pas ces critères les plus importants, ceux-là n'étaient qu'une question d'ego et d'amour-propre.
J'ai surtout rencontré quelqu'un qui était prêt à recevoir ce que j'avais à donner, loin des sans-rancune, des sans-logique, ou encore des sans-nouvelles. J'ai rencontré la seule personne qui n'a pas peur de moi. J'ai rencontré quelqu'un qui avait lui aussi une immensité à donner.
Cette histoire n'est pas juste belle, du fond des tripes je la trouve miraculeuse au point qu'elle nourrit la mystique qui sommeille en moi. Comment appeler la coïncidence qui met sur ma route quelqu'un dont la voisine est une de mes anciennes élèves, qui a fréquenté les rayons de la médiathèque où travaillait mon père et qui discutait même avec lui, qui, la veille de notre rencontre, se trouvait au concert où je me trouvais, et enfin qui, le jour de notre rencontre, a fait le déplacement jusqu'à Belleville, pour un autre concert, un soir où j'étais de service ?
J'appelle cela un miracle.
J'appelle cela l'instant T où les deux bonnes personnes se rencontrent au bon moment.
J'appelle cela... peut-être tout simplement la vie, si la vie peut ressembler à un film.
Sebastian et moi avons créé une entité nouvelle, un corps à deux têtes, une bête à deux dos, un monstre étrange dont la silhouette forme le mot "Nous". Et "Nous" savons que "Nous" vivons et vivrons ensemble l'amour parfait, celui dont il dit que nous y avons droit.
Ai-je "le droit" d'entrer dans une communion si parfaite avec mon amoureux que je n'ai même plus rien à dire ? qu'il traduit mes silences, mes rêves et mes regards ? Comme il le dit, nous n'avons commis aucun crime, nous sommes des bonnes personnes, et nous avons droit au bonheur. Mon amoureux m'a convaincue que l'amour parfait existe.
Et Sebastian a toujours raison. Sebastian est mon amour parfait.
Sebastian apprécie mes coups de tête comme des coups de génie, accepte à la fois mon indépendance et ma recherche d'affection, et me fait rire à peu près sur commande. Bien sûr, ce n'était pas ces critères les plus importants, ceux-là n'étaient qu'une question d'ego et d'amour-propre.
J'ai surtout rencontré quelqu'un qui était prêt à recevoir ce que j'avais à donner, loin des sans-rancune, des sans-logique, ou encore des sans-nouvelles. J'ai rencontré la seule personne qui n'a pas peur de moi. J'ai rencontré quelqu'un qui avait lui aussi une immensité à donner.
Cette histoire n'est pas juste belle, du fond des tripes je la trouve miraculeuse au point qu'elle nourrit la mystique qui sommeille en moi. Comment appeler la coïncidence qui met sur ma route quelqu'un dont la voisine est une de mes anciennes élèves, qui a fréquenté les rayons de la médiathèque où travaillait mon père et qui discutait même avec lui, qui, la veille de notre rencontre, se trouvait au concert où je me trouvais, et enfin qui, le jour de notre rencontre, a fait le déplacement jusqu'à Belleville, pour un autre concert, un soir où j'étais de service ?
J'appelle cela un miracle.
J'appelle cela l'instant T où les deux bonnes personnes se rencontrent au bon moment.
J'appelle cela... peut-être tout simplement la vie, si la vie peut ressembler à un film.
Sebastian et moi avons créé une entité nouvelle, un corps à deux têtes, une bête à deux dos, un monstre étrange dont la silhouette forme le mot "Nous". Et "Nous" savons que "Nous" vivons et vivrons ensemble l'amour parfait, celui dont il dit que nous y avons droit.
Ai-je "le droit" d'entrer dans une communion si parfaite avec mon amoureux que je n'ai même plus rien à dire ? qu'il traduit mes silences, mes rêves et mes regards ? Comme il le dit, nous n'avons commis aucun crime, nous sommes des bonnes personnes, et nous avons droit au bonheur. Mon amoureux m'a convaincue que l'amour parfait existe.
Et Sebastian a toujours raison. Sebastian est mon amour parfait.