mercredi 23 novembre 2005

La vie rêvée des anges

On refera l'espace :

On refera le monde : ça sera le squatt des amis

Et pour faire le temps : ça sera ma bilicence philo-histoire, ça sera le Celsa, ça sera mon diplôme de prof de philo.

Et ça sera la vie rêvée de nous.




mercredi 16 novembre 2005

Clément ou pas

Alors je t'évacue d'un geste de la main, mais tu es revenu à la chaîne..
Parce que cette chanson lui est associée. Parce que je passe mon temps à le croiser, au détour d'une manif ou d'une rue.

"Juste un mot (très) à l'arrache pour te dire que.."
J'ai très envie de te revoir. Parce que l'année de terminale n'était pas rien.

Une lettre, une adresse, un timbre. Je l'ai postée hier soir.
C'était simple comme une poussée de la main dans la boite aux lettres.




lundi 14 novembre 2005

Quand on n'a que l'amour

Je ne savais pas qu'un jour, je pourrais devenir une fontaine à sentimentalisme.
J'ai tellement envie de dire à mes amis que je les aime, ça me prend presque physiquement.

Je vous aime, je vous aime, je vous aime.
Et même plus que ça.




dimanche 13 novembre 2005

23e article, 5e phrase

Comme Vinzz m'a passé le relais, et que je suis une gentille fille (et que j'adore ce genre de trucs, j'avoue) :

1- Allez dans vos archives
2- Retrouvez la 23ème note
3- Retrouvez la 5ème phrase
4- Publiez la phrase en question ainsi que les 5 instructions
5- Passez le relais à 5 personnes

"Il en manque toujours du monde."

Je passe le relais à.. euh.. Colio, !pso, aux 4 filles dans le vent




samedi 12 novembre 2005

Le Grand Incendie

J'habite à Montreuil, dans le 93, la Seine-St-Denis.. Vous savez, on parle de nous depuis 2 semaines à la télé, dans les journaux, à la radio, dans le journal local, sur CNN, en Corée, dans la rue, dans les écoles, au travail, avec vos parents, vos amis, vos ennemis..
Et j'entends tout ça. Moi, au milieu de cette déferlante d'analyses sur mon lieu de vie, sur moi presque, moi en tant qu'habitante de banlieue.

Alors j'ai peut-être mon mot à dire. Oh, pas grand-chose de novateur, ni même forcément intéressant, mais je pense avoir une position particulière dans cette histoire. Parce que je me sens dans un entre-deux depuis le lycée, surtout depuis que je suis passée en L.
Explication rapide : Je suis née à Montreuil, j'habite dans le même immeuble depuis ma naissance, mon seul déménagement a été un changement de palier. Donc le quartier, oui je le connais, et pas qu'un peu. Ma mère est née en Algérie, arrivée en France à 3 ans avec ma grand-mère, pour rejoindre mon grand-père policier, 2 ans après sa mutation en France. Famille de 5 enfants, dont aucun n'a le bac à ma connaissance. Mon père est né à Montreuil, et son père est mort quand il avait une dizaine d'années. Ma grand-mère a donc élevé ses 8 enfants seule. Les 3 aînés ont eu leur bac.
Mes parents ont commencé par la restauration, c'est même là qu'ils se sont rencontrés. Mon père a ensuite eu la "chance" de rentrer dans la fonction publique, pour travailler en bibliothèque, mais ma mère est toujours dans la restauration.

Et moi dans tout ça ? Moi j'ai été à l'école primaire de mon quartier, puis mes parents ont fait le sacrifice financier de m'envoyer à l'école privée de ma ville. Je ne me rendais pas trop compte à l'époque de ce que ça aurait comme conséquences, car je pensais continuer de fréquenter mes amis de primaire normalement. Et continuer de parler "9-3", parce que tout le monde parlait déjà comme ça dans la cour de récré.
Sauf que non.
J'ai été protégée dans le cocon de mon collège privé, j'ai commencé progressivement à fréquenter des amies loin d'habiter dans des HLM, je n'ai jamais "traîné" dans mon quartier. Je rentrais tous les soirs, je faisais plus ou moins mes devoirs, je lisais ou je passais ma vie sur internet, même la télé n'a jamais monopolisé mes temps libres. Mais là encore, je n'avais pas bien conscience de ce qui se passait, du chemin que je prenais, même si les remarques abondaient sur mon parcours scolaire sans faute.
Pour moi, j'habitais Montreuil, j'écoutais du rap, j'adorais Skyrock, j'étais du 93. Même sans avoir l'accent pathétique des cités, même sans parler verlan, même sans ponctuer mes phrases de "t'as vu", et en ayant même perdu toutes les expressions que j'avais acquises en primaire ("il se sont marave, t'as vu ?")

Pour mon passage au lycée, il avait été question de revenir dans le public, à JJ, principalement pour raisons financières. Finalement, je suis restée dans mon établissement privé. Je suis passée en L, et là le fossé s'est soudain creusé. D'abord parce que je fais partie des vieilles parmi mes cousin/es, et que j'étais la première à atteindre ce niveau scolaire (je veux dire en filière générale), parce que dans ma famille, je fais un peu figure d'exception. Et ensuite parce que j'ai commencé à me rendre compte, à un niveau un plus sociologique, du fossé culturel qui se creusait entre les habitants du quartier et moi, entre une partie de ma famille et moi.
Je le dis sans aucun mépris, ni aucun jugement de valeur. Ca serait une erreur grave de penser (comme ça a déjà été le cas) que je considère la culture comme principale valeur. Faux, et archi-faux, j'y tiens vraiment. Je peux le prouver mais j'en ai pas envie.

Mais culturellement, intellectuellement, j'ai été très favorisée par-rapport à mes camarades de primaire que j'ai quittés. Et c'est en ça que ma position sur les problèmes des cités est réellement particulière. J'ai échappé aux problèmes rencontrés par mes camarades, et pas uniquement parce que je le voulais, pas uniquement parce que j'avais de l'ambition, ou je-ne-sais-quelle connerie de méritocratie-libéralo-républicaine à la "quand on veut on peut".
D'abord, j'ai eu la chance d'avoir des parents intelligents, pas diplômés (mon père a juste un CAP et ma mère le brevet), mais intelligents. Ma mère a une culture générale impressionnante pour quelqu'un qui n'a pas fait d'études et m'a toujours transmis ce qu'elle savait. Quand je brillais en primaire et au collège, ça venait de ma mère les 3/4 du temps. Quant à mon père, il m'a toujours emmenée en promenade, dans Paris ou ailleurs, il m'a fait profiter de ses expériences de voyage en France. Je n'ai jamais été confinée dans mon quartier. Et puis c'est lui qui m'a appris à lire à 4 ans, et qui empruntait les bouquins pour moi quand il a commencé à la bibliothèque, ou qui m'emmenait les acheter. Je lui dois en grande partie mon goût pour la lecture.
Et puis mes parents ont pu m'envoyer dans le privé, à une période où ma mère ramenait un "bon" salaire.
Et puis ma mère a passé mon enfance à me répéter "fais des études ma fille, deviens pas comme ta mère".
Et puis je fréquente les théâtres, les cinémas d'art et d'essai, j'ai eu mon bac mention Bien, et je suis passée en prépa lettres.

Je ne raconte pas tout ça pour le plaisir de raconter ma vie (quoique !), mais pour montrer qu'en effet, il est possible de s'en sortir en venant du 93, à condition d'accumuler les circonstances positives, et de n'avoir pas trop une tête de banlieusarde (avec mon teint pâle et mes tâches de rousseur, il faut n'avoir jamais vu un Sarrasin pour deviner mes origines).

Maintenant, ayant assez légitimé ma position face à l'actu, que vous savez qui parle et pourquoi, je vais peut-être passer à ce qui m'intéresse vraiment.

Qu'ai-je entendu dans l'actu depuis une semaine ?
Les jeunes des banlieues mettent le feu aux voitures. C'est parti de la mort de deux jeunes dans un transfo EDF. Ils brûlent des voitures comme seul moyen d'expression. Ils n'ont rien donc ils n'ont rien à perdre. Ghettoïsation des banlieues. Chômage. Aucun avenir. Une racaille à nettoyer au Kärcher. Ces jeunes n'aiment pas la France. Ils ne veulent pas travailler. Les banlieues à feu et à sang. Les jeunes Arabes prennent le contrôle des cités. C'est un nouveau Mai 68. Ce sont des animaux. Il leur faut Le Pen à ces jeunes. Il faut accentuer la repression. On comprend leur colère.

En résumé, un tas de conneries. Je pense que les 3/4 de ce que j'ai vu/lu sont à jeter à la poubelle.
Je rejette les deux discours ambiants : le démago et le populiste. Je rejette le misérabilisme à la "Mais ils n'ont rien, ils sont exclus, donc ils s'expriment comme ça". Je rejette le "On va vous nettoyer tout ça au Kärcher, les braves gens doivent rester tranquilles".
Est-ce-que les SDF foutent le feu aux voitures des gens ? Est-ce-qu'on peut accepter que les hommes politiques ne s'occupent des cités que pour y maintenir l'ordre ?

Il y a une semaine, jeudi soir, quand j'ai vu ce camion brûler sous ma fenêtre, je me suis dit que la situation prenait un tour exceptionnel. Je ne pensais pas que les émeutes prendraient une importance telle qu'elles atteindraient Montreuil, et encore moins mon quartier relativement calme. Je veux dire que jusqu'à il y a 3 ans, les agressions étaient rares, et aucune voiture n'avait brûlé.
Depuis 3 ans, néanmoins, une poignée trouble ce calme relatif (selon ma mère qui passe ses nuits à la fenêtre et ses après-midi dehors à discuter, ce sont toujours les mêmes), et ils ne viennent apparemment pas de Montreuil. Ce ne sont pas les "jeunes" du quartier, ce ne sont pas les "racailles" du quartier (même eux n'avaient jamais été jusque là), c'est une bande d'une dizaine de délinquants.
Et quelque soit leur identité, leur nombre, que cette bande soit en cause ou pas, les pyromanes ont réussi leur coup : aux Morillons (la quartier "chaud" de Montreuil), les CRS sont restés perchés au-dessus d'un Lidl pendant des jours, la station essence de mon quartier est sous surveillance permanente, et le trafic du bus a été perturbé plusieurs jours (bus en moins, trajet modifié, fin à 20h30..)
Aucun rapport avec le taux de chômage du quartier, aucun rapport avec le quasi-abandon de la mission éducative du collège de mon quartier.

Au début de la semaine, mon prof de philo a décidé que les 2 heures d'option allaient nous servir à parler de ce problème. Il a commencé par nous donner son point de vue, et a dit des choses ma foi fort intéressantes. Un point de vue intellectuel qui avait donc ses limites face à la réalité des choses, mais qui était tout de même équilibré et intelligent. Il a notamment dit que l'on ne savait pas face à quoi l'on se trouvait, révolte ou émeutes ou.. ? Il a également précisé un problème majeur avec lequel je suis plutôt d'accord : ces émeutes sont anti-démocratiques, dans le sens où les institutions d'une démocratie prévoient que la libre-expression passe par la parole ou le vote, mais on ne s'intéresse aux banlieuses que lorsque la violence y intervient. Comment redonner confiance aux potentiels électeurs dans les institutions démocratiques ?
Enfin, le point principal était le rôle de l'école et la défaillance (et non échec) du modèle éducatif français. Il reprochait notamment au système français de dévaloriser le métier de prof (avant, ils étaient payés pendant leurs études, par exemple), qui est pourtant la figure central de l'éducation (et pas seulement enseignement).
Le problème a ensuite été quand le débat s'est ouvert aux élèves. Nous étions 4 ou 5 à intervenir sur 25 élèves : une auto-proclamée libérale qui était dans la théorie, un qui partait encore plus dans le débat intello-intellectuel, un autre qui parlait de "prolétariat" alors qu'il ne sait sûrement pas à quoi ressemble un banlieusard, un qui est parti de son expérience propre parce qu'il s'est une fois fait agresser par un jeune, et essayait de le comprendre. Et puis moi, au milieu, qui essayait désespérément de remettre le débat dans le réel. A la fin du cours, j'ai fini par lâcher "On voit quand-même que tous vos points de vue viennent de gens qui ne sont pas concernés par les événements".

Je pense que si la cause est l'abandon des banlieues par le gouvernement, cela n'explique absolument pas les émeutes et encore moins leurs abus. Je ne fais preuve d'aucune complaisance démago-intello-bobo-gauchiste-complexé-d'être-riche. Rien n'explique le fait que l'on s'en prenne aux voitures d'une population du même milieu social (qu'ils aillent brûler à Neuilly sur Seine), rien n'explique que l'on mette le feu à un bus où se trouve une handicapée (cruauté animale qui resort).
Et rien n'explique non plus la propagation des émeutes aussi rapidement dans toute la Seine St Denis, sûrement pas cette magnifique connerie qui m'a consternée : un huluberlu trop content de passer sur la 2 a proclamé devant la France entière "Y fallait pas provoquer le 93, le 93 est solidaire". Je me suis dit qu'on n'était pas sortis de l'auberge si ces idiots continuaient de propager l'idée selon laquelle le 93 est un pays à part au milieu de la France, façon Corse.
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a eu récupération du mouvement. Au départ, à Clichy-sous-bois ou Argenteuil, on pouvait peut-être plaquer le stéréotype du banlieusard-maghrébin-désintégré-exclu-en-colère (stéréotype idiot, entendons-nous bien), mais avec la suite des événements, le stéréotype est passé d'idiot à carrément faux. Des pyromanes, des fouteurs-de-bordel "professionnels" ont largement profité du désordre ambiant.

Et tout ce qui a été gagné a été une montée en flèche de Le Pen et Sarko dans l'estime de nombreux Français (même pas concernés par les émeutes).
Comment 73% de Français peuvent avoir été favorables à l'instauration d'un couvre-feu ? Certes, il ne s'agissait que d'un sondage, où le "oui mais" ou "non mais" sont donc exclus, mais quand-même : 3/4 des gens interrogés étaient favorables à l'instauration d'un état de guerre civil, alors que la plupart de ces gens ne vivaient sûrement pas au milieu des zones concernées (mais ceci n'est qu'une analyse personnelle, compte tenu de la méthode des quotas qui oblige à interroger des personnes issues de milieux très différents)
(je ne fais toutefois pas l'amalgame entre être favorable à un couvre-feu et être favorable à Le Pen)

Je ne suis pas du genre à dire "vous n'êtes pas concernés, donc fermez vos gueules". Je pense que c'est une aberration anti-liberté d'expression, et une aberration tout court. Mais. Mais.
Le problème des banlieues est particulier. En discutant avec Elsa qui vient d'une petite ville bretonne, je me suis rendue compte, comme elle le disait elle-même, que les banlieues ont l'air d'un lieu à part, où la plupart des gens qui en parlent n'iront sûrement jamais. Ceux qui n'y vivent pas ne peuvent pas avoir la moindre idée du quotidien, qu'il soit fait de chaleur humaine ou de désespoir.
Je me souviens d'un reportage de Bertrand Tavernier, "De l'autre côté du périph". Pendant une émision télé, il avait été gentiment invité par Raoult, le maire UMP du Raincy, à passer une semaine (un mois ?) dans la cité des Grands Pêchers à Montreuil, à côté de chez moi. Le résultat était un reportage sur le quotidien des gens, qui était un quotidien presque banal, si ce n'étaient les difficultés économiques. Dans mes souvenirs, et selon mes parents, il retraçait bien la vie dans une cité.
On ne peut bien parler des banlieues qu'on y étant plongé.

Alors à tous ceux qui pensent qu'on ferait bien de ramener les étrangers (même réguliers) à la frontière,
A tous ceux qui laissent libre cours à leurs affinités lepenistes depuis 2 semaines,
A tous ceux qui croient qu'il suffit de vouloir pour s'en sortir,
A tous ceux qui n'ont jamais entendu parler de "reproduction sociale",
A tous ceux qui nient la psychologie de l'individu et considèrent les chômeurs comme des fainéants,
A tous ceux qui pensent qu'il suffit de "mettre un coup de pied au cul" de quelqu'un pour que ça reparte, comme une machine,
A tous ceux qui oublient qu'au 18e siècle, on a compris que la poursuite du bonheur individuel était un droit inaliénable de l'homme,
A tous ceux qui pensent qu'il est normal d'accepter de bosser comme un chien dès 7h du mat, si on ne trouve aucun autre travail,
A tous ceux dont les parents n'ont pas commencé à travailler à 16 ans, qui ne peuvent donc comprendre pourquoi les enfants refusent à leur tour de trimer,
A tous ceux qui, d'un autre côté, pensent qu'être "banlieusard" est forcément synonyme de non-avenir et simplifient à l'extrême les problèmes des banlieues,

Je leur dis, je vous dis : éteignez votre télé, et venez un mois dans une cité, je vous invite même chez moi.

Et surtout : Arrêtez de raconter n'importe quoi.




samedi 5 novembre 2005

A la croisée des chemins

On est tous des trajectoires, comme des étoiles filantes. On se brûle, on se consume, mais on vit surtout.
Y'a pleins de trajectoires qui ont croisé la mienne, qui la croisent, qui la croiseront.

Je ne sais pas, ça m'a pris à l'instant. Je m'en suis rendue compte plus clairement que d'habitude. Je me sens tellement vivante, ça me prend au ventre, je trouve ça tellement.. intense. J'ai trouvé ma place au milieu de mes amis.

Je me sens comme à un grand carrefour, celui de la jeunesse. Enfin, c'est tellement cliché, mais c'est exactement ce que je ressens. La jeunesse dont j'ai entendu parler toute mon enfance, celle des grandes amitiés que je voyais dans les films, dont j'entendais parler dans les chansons, que je voyais dans mes séries.
La jeunesse dont parlait cette chanson de rap, ce vieux tube que je connaissais par coeur : "Le bilan", et que Sarah a chanté il y a quelques jours. "Qui aurait pu s'imaginer que le temps s'serait si vite écoulé ?" Oh que non, le plus lentement possible. Je veux savourer chaque minute en leur présence.
J'ai l'impression d'être toute petite à un grand carrefour. Tout est possible, la place est noire de monde, je peux encore choisir ce que je veux, et être avec qui je veux.

Je ne sais pas si je suis plus forte qu'avant, mais je crois. Pas beaucoup en réalité, mais je me sens tellement invulnérable. Si je tombe de ce côté, c'est elle qui me rattrape, de ce côté-ci ça sera lui, de cet autre côté ça sera elle.
C'est moi qui suis entre eux, entre elles, entre tous ces choix ? Moi toute petite, eux si brillants. C'est vrai que "tout ça c'est immense". Surtout quand je réalise le chemin parcouru. Et celui à parcourir avant l'âge où tout ça sera du passé.

Qu'est-ce-que vous voyez ? Vous croyez qu'on suit la tendance ? Est-ce-qu'on vit ça depuis toujours ?

C'est la croisée des chemins.
Tout est possible.




jeudi 3 novembre 2005

Je compte les heures

Définitivement pas envie de retourner en cours.
2h30, toujours pas couchée.

Point positif de ma nuit : La Rue Két' en boucle, et des discussions intéressantes.
Point positif de la journée : les 2 heures d'histoire.