jeudi 26 juillet 2012
26/07/2012
08:39
Par Kalleidoscope
Blog
Tout ce qui nous reste à vivre
Aimer "à mourir" ne me plaît pas. L'idée n'est même pas belle : je ne comprends pas en quoi devenir un cadavre rongé par les vers serait la récompense ultime du bonheur.
Alors quand Sebastian m'a chuchoté "je t'aime à mourir", j'ai aussitôt répondu que je l'aimais à vivre, parce que voilà le vrai défi : vivre. Pour moi qui ai passé l'année de cube à vouloir mourir, qui suis tombée amoureuse de quelqu'un qui représentait la mort, qui ai été élevée par une mère parfois peu enclin à continuer de faire battre son coeur, et qui étais en panne de désir pendant des années, pour moi, pour moi il faut vivre.
Le grand avantage, quand on naît dans la promesse de l'aube, c'est qu'on n'a peur de rien, pas peur de la route, faudra voir, faut qu'on y goûte.
Sebastian a dit : "Ca va faire 4 vendredis qu'on est ensemble". Je me suis sentie Bénabaresque puis ai répondu "C'est tout ?". Chaque fois que j'entends ses mots "Et pense à tous ceux qu'il nous reste à vivre", je pulvérise le record du monde de l'envie de vivre. Je me gonfle de désir, je m'emplis de lui, de lui pour au moins un siècle encore.
C'est ainsi que nous tenons nous-mêmes la promesse de l'aube : en faisant en sorte de vivre longtemps, non par peur de la mort, mais par appétit.
Pourtant, nous sommes tous deux faits de déchirures et nous avons tous deux traversé notre propre désert. Mais à présent, nous parlons ensemble le langage de la résilience et de la construction. La foi nous anime : je crois en ses rêves, il croit en les miens ; nous construirons tout à deux, famille et travail. Nous n'en sommes plus à un fantasme réalisé près.
Rise !, nous nous sommes donné le coup de pouce final pour sortir du trou.
Rise !, nous nous sommes donné la main.
Rise !, nous sommes loin d'en avoir fini avec notre ascension.
Alors quand Sebastian m'a chuchoté "je t'aime à mourir", j'ai aussitôt répondu que je l'aimais à vivre, parce que voilà le vrai défi : vivre. Pour moi qui ai passé l'année de cube à vouloir mourir, qui suis tombée amoureuse de quelqu'un qui représentait la mort, qui ai été élevée par une mère parfois peu enclin à continuer de faire battre son coeur, et qui étais en panne de désir pendant des années, pour moi, pour moi il faut vivre.
Le grand avantage, quand on naît dans la promesse de l'aube, c'est qu'on n'a peur de rien, pas peur de la route, faudra voir, faut qu'on y goûte.
Sebastian a dit : "Ca va faire 4 vendredis qu'on est ensemble". Je me suis sentie Bénabaresque puis ai répondu "C'est tout ?". Chaque fois que j'entends ses mots "Et pense à tous ceux qu'il nous reste à vivre", je pulvérise le record du monde de l'envie de vivre. Je me gonfle de désir, je m'emplis de lui, de lui pour au moins un siècle encore.
C'est ainsi que nous tenons nous-mêmes la promesse de l'aube : en faisant en sorte de vivre longtemps, non par peur de la mort, mais par appétit.
Pourtant, nous sommes tous deux faits de déchirures et nous avons tous deux traversé notre propre désert. Mais à présent, nous parlons ensemble le langage de la résilience et de la construction. La foi nous anime : je crois en ses rêves, il croit en les miens ; nous construirons tout à deux, famille et travail. Nous n'en sommes plus à un fantasme réalisé près.
Rise !, nous nous sommes donné le coup de pouce final pour sortir du trou.
Rise !, nous nous sommes donné la main.
Rise !, nous sommes loin d'en avoir fini avec notre ascension.