L'amour parfait
Par Kalleidoscope, mercredi 11 janvier 2012 à 03:00 :: Blog
Je suis parfaitement incapable de vivre avec quelqu'un, sentimentalement je veux dire. La simple idée m'en fait frissonner d'angoisse : quoi, moi, l'ourse parfaite, le chat indépendant, la tigresse inapprochable, je m'adapterais à autrui ? Ja-mais.
Ces trois ans seule s'étirent ainsi dangereusement et en disent long sur le fait que je ne suis pas prête à lâcher du lest, à laisser ma liberté chérie entre les mains de quelqu'un d'autre.
Depuis plus de deux ans et demi, je vis seule et m'y suis habituée. Plus qu'habituée, j'y ai pris goût. Je mets la musique que je veux quand je veux, je prends ma douche quand je veux, et j'en passe. Faire la liste prendrait des heures. Plus que tous ces détails, j'ai fait des plans de vie seule, et je suis sûre de ne pas le supporter si vivre en couple signifiait renoncer à ou modifier mes projets. Mes capacités d'adaptation à autrui s'élèvent à environ zéro. La souplesse et les contorsions n'ont jamais été ma spécialité en EPS.
Mais... "y'a un blème". Quelque chose remue en moi à l'idée d'être en couple. Malgré mes velléités indépendantistes. Et ce quelque chose remue de plus en plus fort, il refuse de se taire, l'enflure. Alors que je connais la vérité sans fard : j'ai peur du couple. Sana a complètement raison de me comparer à Chandler. J'en suis à son stade d'angoisse à l'idée d'engagement. Engag... hein ? (Mais il souffre de sa peur)
Mais... je veux. Je veux vouloir. Je veux dépasser ma peur qui pense pour moi que "ce n'est pas le moment de chercher quelqu'un". Ce n'est jamais le moment, si j'écoute LaTrouille. LaTrouille dicte ses lois et a en sa faveur un certain nombre de jurisprudences. LaTrouille m'écrase.
Capricieuse, égoïste, colérique, égocentrique et dramatique, au final ce sont les talents que je déploie en couple. LaTrouille me demande donc également de préserver de moi les personnes intactes de ce monde.
LaTrouille dit n'importe quoi. Il faudrait simplement quelqu'un de très malin pour contourner LaTrouille et faire de moi une partenaire de vie. Ce quelqu'un devrait être intelligent et patient, apprécier mes coups de tête comme des coups de génie, et retourner mes coups de gueule en coups de coeur. Ce quelqu'un devrait accepter mon indépendance sans broncher et passer à ma terrible dépendance amoureuse sur commande. Ce quelqu'un n'aurait qu'à être très drôle pour désamorcer les bombes que je lance quand je pique mes crises de colère.
Rien d'exceptionnel...
LaTrouille dit n'importe quoi, mais je l'écoute quand-même. Elle a ses façons de s'imposer, en puisant loin dans les jurisprudences. Tout ce qu'elle me laisse, c'est l'espoir de rencontrer quelqu'un correspondant aux critères ci-dessus.
L'espoir fait vivre.
Ces trois ans seule s'étirent ainsi dangereusement et en disent long sur le fait que je ne suis pas prête à lâcher du lest, à laisser ma liberté chérie entre les mains de quelqu'un d'autre.
Depuis plus de deux ans et demi, je vis seule et m'y suis habituée. Plus qu'habituée, j'y ai pris goût. Je mets la musique que je veux quand je veux, je prends ma douche quand je veux, et j'en passe. Faire la liste prendrait des heures. Plus que tous ces détails, j'ai fait des plans de vie seule, et je suis sûre de ne pas le supporter si vivre en couple signifiait renoncer à ou modifier mes projets. Mes capacités d'adaptation à autrui s'élèvent à environ zéro. La souplesse et les contorsions n'ont jamais été ma spécialité en EPS.
Mais... "y'a un blème". Quelque chose remue en moi à l'idée d'être en couple. Malgré mes velléités indépendantistes. Et ce quelque chose remue de plus en plus fort, il refuse de se taire, l'enflure. Alors que je connais la vérité sans fard : j'ai peur du couple. Sana a complètement raison de me comparer à Chandler. J'en suis à son stade d'angoisse à l'idée d'engagement. Engag... hein ? (Mais il souffre de sa peur)
Mais... je veux. Je veux vouloir. Je veux dépasser ma peur qui pense pour moi que "ce n'est pas le moment de chercher quelqu'un". Ce n'est jamais le moment, si j'écoute LaTrouille. LaTrouille dicte ses lois et a en sa faveur un certain nombre de jurisprudences. LaTrouille m'écrase.
Capricieuse, égoïste, colérique, égocentrique et dramatique, au final ce sont les talents que je déploie en couple. LaTrouille me demande donc également de préserver de moi les personnes intactes de ce monde.
LaTrouille dit n'importe quoi. Il faudrait simplement quelqu'un de très malin pour contourner LaTrouille et faire de moi une partenaire de vie. Ce quelqu'un devrait être intelligent et patient, apprécier mes coups de tête comme des coups de génie, et retourner mes coups de gueule en coups de coeur. Ce quelqu'un devrait accepter mon indépendance sans broncher et passer à ma terrible dépendance amoureuse sur commande. Ce quelqu'un n'aurait qu'à être très drôle pour désamorcer les bombes que je lance quand je pique mes crises de colère.
Rien d'exceptionnel...
LaTrouille dit n'importe quoi, mais je l'écoute quand-même. Elle a ses façons de s'imposer, en puisant loin dans les jurisprudences. Tout ce qu'elle me laisse, c'est l'espoir de rencontrer quelqu'un correspondant aux critères ci-dessus.
L'espoir fait vivre.
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