I see dead birds
Par Kalleidoscope, mercredi 24 mai 2006 à 18:25 :: Blog
Je suis cernée. Cernée d'oiseaux morts.. au sens propre s'entend.
J'en vois toutes les semaines, parfois plusieurs en quelques jours. Je rêve même d'animaux écrasés, à tel point que ça vire à l'obsession.
On dirait un film gore, dit comme ça. De mon point de vue, c'est encore mieux, car je suis aux premiers rangs du spectacle. Je ne sais pas si les oiseaux font exprès de gésir sur ma route, mais ça y ressemble fortement. Peut-être que c'est uniquement une question de malheureux hasards, ajouté au fait que mes yeux sont attirés par ce qui a giclé sur le bitume.
En tout cas, ça devient très très légèrement insupportable.
Ca dure depuis quelques mois, je dirais depuis la rentrée à peu près, parce que je n'ai pas de tels souvenirs de l'an dernier. Je ne rêvais pas d'oiseaux morts.
Chaque fois que je vois un oiseau, je me le représente écrabouillé. Quand il y en a qui s'égarent sur la chaussée, mon coeur s'accélère et tressaille (tressaillit ? J'ai perdu mon Bescherelle) à chaque voiture qui passe. Je stresse littéralement quand je vois des pigeons sur le point de se faire écraser, quand ils tardent à s'envoler.
Ce n'est pas réservé aux pigeons : il y a quelques mois, j'ai vu un petit chien passer sous les roues d'une voiture, mais en sortir indemne par miracle, malgré le roulé-boulé effectué sous la carosserie. En soi, ça n'a rien de grave, mais ça s'ajoute à la liste.
Ca s'incruste même dans mes rêves, et je ne comprends pas ce que ça signifie. Quand la grippe aviaire était encore à la une, j'avais rêvé de dizaines de poules à moitié déplumées, totalement mal en point, et certaines sur le point de se faire écorcher vives, si je me souviens bien. En tout cas, j'ai le souvenir de scènes horribles auxquelles je ne voulais pas assister, et j'en hurlais de refus.
Il y a quelques jours, ce sont des hamsters, ou en tout cas de sympathiques petits animaux à poils, qui se faisaient marcher dessus dans une animalerie. Pas de sang, rien, juste que j'étais consternée par la souffrance que devaient ressentir ces animaux, et je me suis réveillée au moment où j'arrachais un animal de sous une semelle.
S'il y a un psychanalyste dans l'assistance, hin..
J'attends gentiment que ça se calme. Mais ça tarde.
Comme tout.
J'en vois toutes les semaines, parfois plusieurs en quelques jours. Je rêve même d'animaux écrasés, à tel point que ça vire à l'obsession.
On dirait un film gore, dit comme ça. De mon point de vue, c'est encore mieux, car je suis aux premiers rangs du spectacle. Je ne sais pas si les oiseaux font exprès de gésir sur ma route, mais ça y ressemble fortement. Peut-être que c'est uniquement une question de malheureux hasards, ajouté au fait que mes yeux sont attirés par ce qui a giclé sur le bitume.
En tout cas, ça devient très très légèrement insupportable.
Ca dure depuis quelques mois, je dirais depuis la rentrée à peu près, parce que je n'ai pas de tels souvenirs de l'an dernier. Je ne rêvais pas d'oiseaux morts.
Chaque fois que je vois un oiseau, je me le représente écrabouillé. Quand il y en a qui s'égarent sur la chaussée, mon coeur s'accélère et tressaille (tressaillit ? J'ai perdu mon Bescherelle) à chaque voiture qui passe. Je stresse littéralement quand je vois des pigeons sur le point de se faire écraser, quand ils tardent à s'envoler.
Ce n'est pas réservé aux pigeons : il y a quelques mois, j'ai vu un petit chien passer sous les roues d'une voiture, mais en sortir indemne par miracle, malgré le roulé-boulé effectué sous la carosserie. En soi, ça n'a rien de grave, mais ça s'ajoute à la liste.
Ca s'incruste même dans mes rêves, et je ne comprends pas ce que ça signifie. Quand la grippe aviaire était encore à la une, j'avais rêvé de dizaines de poules à moitié déplumées, totalement mal en point, et certaines sur le point de se faire écorcher vives, si je me souviens bien. En tout cas, j'ai le souvenir de scènes horribles auxquelles je ne voulais pas assister, et j'en hurlais de refus.
Il y a quelques jours, ce sont des hamsters, ou en tout cas de sympathiques petits animaux à poils, qui se faisaient marcher dessus dans une animalerie. Pas de sang, rien, juste que j'étais consternée par la souffrance que devaient ressentir ces animaux, et je me suis réveillée au moment où j'arrachais un animal de sous une semelle.
S'il y a un psychanalyste dans l'assistance, hin..
J'attends gentiment que ça se calme. Mais ça tarde.
Comme tout.
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