J'ai des vies secrètes. Oui, je sais, c'est très classe. Et pourtant vrai. J'ai des vies secrètes la nuit, lorsque je mets le nez dehors et que je décide d'humer l'air du temps. Rentrée de chez Laura vers 23h, je me suis décidée à resortir vers 23h30, pour ne finalement revenir au bercail qu'à 3h30 du matin. Ne rien faire d'autre qu'humer l'air du temps, regarder les lumières de la ville, la musique dans les oreilles, combien de fois j'en ai rêvé quand je vivais chez mes parents. Je mettais le nez à la fenêtre, me demandais à quoi ça doit ressembler de pouvoir sortir lorsque l'envie me prend, même en pleine nuit, et finalement refermais la fenêtre. Et bien maintenant, je sais. And now, I've tasted chocolate and I'm never going back .
Des bus, des bus, et encore des bus. Des étoiles et des lumières partout. C'est un peu trop calme pour une vraie vie secrète, certes. Mais j'aime ces moments entre moi et moi, que je ne partagerais pour rien au monde, un peu comme le sprint improvisé à Val avec ce fan d'Usain Bolt. Ou comme le retour un-peu-secret de ce blog pas-si-secret.
Tout est autorisé la nuit, de toute façon, car la nuit, tout est autre. C'est là le piment de mes secrètes vies nocturnes.