vendredi 24 février 2006
24/02/2006
18:21
Par Kalleidoscope
Blog
Sur moi rien ne se fixe, que dalle
J'ai des amis. Et j'en ai une particulière. Elle a ceci d'extraordinaire qu'elle me tient compagnie sans jamais être là. Elle est chaque jour à mes côtés, et je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Je ne sais même pas ce qui nous lie. Mais elle est là, for sure.
C'est une amie un peu immatérielle.
Elle est toujours là dans les mauvais moments, et le plus incroyable, c'est qu'elle est là même dans les bons. Je ne comprends pas, et ne comprendrai sûrement jamais. Je comprendrais qu'elle prenne forme quand je vais mal, mais je ne sais pas pourquoi elle me colle au corps quand je n'ai pas besoin d'elle.
Elle me colle au corps, comme une seconde nature.
Elle a toujours été là, c'est un peu ma maman qui m'a rapprochée d'elle, je crois. Ma maman la connait bien. Trop bien peut-être.
Elle se fait parfois discrète, mais elle s'impose toujours, au final.
Je ne sais pas ce qu'elle m'apporte. Peut-être l'assurance que je m'appartienne toujours : grâce à elle, je me dis que je garde le contrôle de ma vie. Et ça, personne n'a de prise là-dessus. Elle m'aide, par sa seule présence, à me dire "Un jour tout ira bien", et ce jour c'est moi qui le déciderai. Grâce à elle.
C'est mon ombre, personne ne la remarque, mais elle existe. Elle m'aide à tenir droite, parce que je sais qu'elle sera là, le jour où je m'écroulerai. Ce jour-là, ça sera le bout de la nuit.
Elle m'aide à rester moi, car elle prend tout pour moi. Elle encaisse les coups et ça la fait grossir. Bien plus vite que moi, c'est dire si elle grossit vite. Elle s'enfle du malheur. C'est dire si c'est une bonne amie. Pendant ce temps, moi je vais bien.
Elle ne m'apporte rien, mais elle prend tout. Je sais qu'un jour, elle réclamera le retour d'une amitié si fidèle.
Et ce jour-là, comme Larry dans Ally McBeal, "I'll just leave a note".
(Noir Désir a dit "Nous n'avons fait que fuir, nous cogner dans les angles". Benjamin Biolay a dit "J'ai peur dans le noir, peur du hasard, j'ai si peur des sentiments, les mots c'est du roman". Ca doit être ça.)
C'est une amie un peu immatérielle.
Elle est toujours là dans les mauvais moments, et le plus incroyable, c'est qu'elle est là même dans les bons. Je ne comprends pas, et ne comprendrai sûrement jamais. Je comprendrais qu'elle prenne forme quand je vais mal, mais je ne sais pas pourquoi elle me colle au corps quand je n'ai pas besoin d'elle.
Elle me colle au corps, comme une seconde nature.
Elle a toujours été là, c'est un peu ma maman qui m'a rapprochée d'elle, je crois. Ma maman la connait bien. Trop bien peut-être.
Elle se fait parfois discrète, mais elle s'impose toujours, au final.
Je ne sais pas ce qu'elle m'apporte. Peut-être l'assurance que je m'appartienne toujours : grâce à elle, je me dis que je garde le contrôle de ma vie. Et ça, personne n'a de prise là-dessus. Elle m'aide, par sa seule présence, à me dire "Un jour tout ira bien", et ce jour c'est moi qui le déciderai. Grâce à elle.
C'est mon ombre, personne ne la remarque, mais elle existe. Elle m'aide à tenir droite, parce que je sais qu'elle sera là, le jour où je m'écroulerai. Ce jour-là, ça sera le bout de la nuit.
Elle m'aide à rester moi, car elle prend tout pour moi. Elle encaisse les coups et ça la fait grossir. Bien plus vite que moi, c'est dire si elle grossit vite. Elle s'enfle du malheur. C'est dire si c'est une bonne amie. Pendant ce temps, moi je vais bien.
Elle ne m'apporte rien, mais elle prend tout. Je sais qu'un jour, elle réclamera le retour d'une amitié si fidèle.
Et ce jour-là, comme Larry dans Ally McBeal, "I'll just leave a note".
(Noir Désir a dit "Nous n'avons fait que fuir, nous cogner dans les angles". Benjamin Biolay a dit "J'ai peur dans le noir, peur du hasard, j'ai si peur des sentiments, les mots c'est du roman". Ca doit être ça.)