jeudi 1 mars 2007
01/03/2007
02:27
Par Kalleidoscope
Blog
Sweet Sixteen
Je me suis fait une journée "back to the roots" aujourd'hui. Je me suis habillée comme lorsque j'étais en TL. J'ai réécouté les musiques que j'écoutais en TL. J'ai repensé à mes Sweet Sixteen.
Et j'ai compris que je survivrais.
Parce que mes 16 ans m'ont prouvé que je survivrais à tout. Mes 16 ans sont le pont entre la vie "avant" et la vie "après", entre les bonheurs enfantins trop vite oubliés et la lumière dorée qui brille sans fin tout au bout du chemin. Je me souviens si bien des semaines suivant le bac, qui oscillaient entre l'euphorie et la tristesse infinie de quitter ce cocon rassurant.
Parce que l'année de mes 16 ans, j'ai vécu avec une boule dans l'estomac qui s'est avérée n'être pas si grave. La vie avait pris le dessus, malgré toutes mes nuits sans sommeil. Je l'ai toujours su.
Rechercher la vie n'importe où.
C'était ma devise, un peu trop oubliée. Mes Sweet Sixteen ne sont cependant jamais loin, et je me suis souvenue aujourd'hui de ce que j'ai toujours su.
En Terminale, j'avais le béguin pour Clément, je ne sais pas pourquoi. Ca a même continué en hypokhâgne. Sûrement cette ardeur de la vie qui a musicalement hanté mon été 2004. Les Choristes et Harry Potter 3 au cinéma, bien après leur sortie, me servaient de refuge, car je ne voulais pas quitter le lycée. Pourtant j'ai grandi, et j'ai survécu. Malgré les démons, malgré le noeud au ventre.
Grâce à ce que j'ai toujours su.
Il a fallu que je remonte à l'été 2003, pour me souvenir de ce que j'ai toujours su. C'est l'été de mes 16 ans qui, comme une renaissance, s'est déroulé dans la douleur et la douceur d'ouvrir les yeux à la lumière du jour.
Ensuite, tout s'est passé de façon si coulante, sans à-coups, que j'ai l'impression de vivre en ce moment un bordel monstre. Mes Sweet Sixteen sont l'année des concerts, des finances équilibrées, de la vie qui tourne autour de moins de 10 personnes. Je mentirais rétrospectivement, si je disais que tout était simple alors. Mon ancien blog est là pour me le rappeler. Mais il me rappelle aussi ce que j'ai toujours su.
Et ce que j'ai toujours su, c'est que, de la même façon qu'à 16 ans, je saurai rechercher la vie n'importe où. Je saurai repeindre mon lit à 4h du mat de toutes les couleurs, et écrire presque frénétiquement que je me dois de rechercher la vie n'importe où. J'ai toujours été multicolore et j'ai toujours su que la vie reprenait le dessus. Le tourbillon de couleurs, Tryo, Les Ogres de Barback, Harry Potter, Ken Loach, autant de combustibles qui m'ont réchauffée, quand que je devais apprendre à grandir.
Lorsque je suis passée en hypokhâgne, j'ai tout de suite compris que la vie avait définitivement repris le dessus, parce que j'avais fait appel à la vie du fond de mes tripes d'adolescente. 16 ans, le sentier de gloire vers ce que je vis actuellement. Seulement, au fil des mois, j'ai fini par oublier comment remettre de l'ordre quand la vie est un bordel monstre.
C'est aujourd'hui que je me suis rappelée ce que j'ai toujours su.
Grâce à mes Sweet Sixteen, la vie qui remonte du fond des tripes, je sais que je serai toujours plus forte que tout.
[ Bande Son ]
Et j'ai compris que je survivrais.
Parce que mes 16 ans m'ont prouvé que je survivrais à tout. Mes 16 ans sont le pont entre la vie "avant" et la vie "après", entre les bonheurs enfantins trop vite oubliés et la lumière dorée qui brille sans fin tout au bout du chemin. Je me souviens si bien des semaines suivant le bac, qui oscillaient entre l'euphorie et la tristesse infinie de quitter ce cocon rassurant.
Parce que l'année de mes 16 ans, j'ai vécu avec une boule dans l'estomac qui s'est avérée n'être pas si grave. La vie avait pris le dessus, malgré toutes mes nuits sans sommeil. Je l'ai toujours su.
Rechercher la vie n'importe où.
C'était ma devise, un peu trop oubliée. Mes Sweet Sixteen ne sont cependant jamais loin, et je me suis souvenue aujourd'hui de ce que j'ai toujours su.
En Terminale, j'avais le béguin pour Clément, je ne sais pas pourquoi. Ca a même continué en hypokhâgne. Sûrement cette ardeur de la vie qui a musicalement hanté mon été 2004. Les Choristes et Harry Potter 3 au cinéma, bien après leur sortie, me servaient de refuge, car je ne voulais pas quitter le lycée. Pourtant j'ai grandi, et j'ai survécu. Malgré les démons, malgré le noeud au ventre.
Grâce à ce que j'ai toujours su.
Il a fallu que je remonte à l'été 2003, pour me souvenir de ce que j'ai toujours su. C'est l'été de mes 16 ans qui, comme une renaissance, s'est déroulé dans la douleur et la douceur d'ouvrir les yeux à la lumière du jour.
Ensuite, tout s'est passé de façon si coulante, sans à-coups, que j'ai l'impression de vivre en ce moment un bordel monstre. Mes Sweet Sixteen sont l'année des concerts, des finances équilibrées, de la vie qui tourne autour de moins de 10 personnes. Je mentirais rétrospectivement, si je disais que tout était simple alors. Mon ancien blog est là pour me le rappeler. Mais il me rappelle aussi ce que j'ai toujours su.
Et ce que j'ai toujours su, c'est que, de la même façon qu'à 16 ans, je saurai rechercher la vie n'importe où. Je saurai repeindre mon lit à 4h du mat de toutes les couleurs, et écrire presque frénétiquement que je me dois de rechercher la vie n'importe où. J'ai toujours été multicolore et j'ai toujours su que la vie reprenait le dessus. Le tourbillon de couleurs, Tryo, Les Ogres de Barback, Harry Potter, Ken Loach, autant de combustibles qui m'ont réchauffée, quand que je devais apprendre à grandir.
Lorsque je suis passée en hypokhâgne, j'ai tout de suite compris que la vie avait définitivement repris le dessus, parce que j'avais fait appel à la vie du fond de mes tripes d'adolescente. 16 ans, le sentier de gloire vers ce que je vis actuellement. Seulement, au fil des mois, j'ai fini par oublier comment remettre de l'ordre quand la vie est un bordel monstre.
C'est aujourd'hui que je me suis rappelée ce que j'ai toujours su.
Grâce à mes Sweet Sixteen, la vie qui remonte du fond des tripes, je sais que je serai toujours plus forte que tout.
[ Bande Son ]