Si je lâche, je meurs. La corde qui me retient à la vie m’arrache les doigts, je me brûle la paume à m’y raccrocher sans cesse, à essayer de remonter. Sous moi, le gouffre, le vide, la mort. Mon amour est tout ce qui me tient. Mon amour est le centre rayonnant de nombreux autres sentiments, il est le coeur atomique du soleil. A partir de mon amour, je rayonne vers la colère, vers la haine, vers l’espoir et le désespoir. Chaque jour qui passe sans nouvelles de mon amour ne fait que m’assécher, me rapprocher de la mort cérébrale. J’étouffe sans son odeur, j’étouffe sans sa peau, sans sa chaleur. J’ai juste envie de mourir.